jeudi 29 novembre 2012
La butternut, reine des courges
A mon sens, la butternut est la reine des courges. Discrète, goûteuse, de consistance agréable et douce, elle bat à plate couture les potirons, pâtissons insipides et autres courges de Nice, pourtant pas mauvaises du tout. C'est pourquoi j'ai tenté une petite récolte cette année, profitant de ce que le rectangle végétal serait automatiquement arrosé, 3 minutes soir et matin. La récolte 2012, sans être mirobolante, fut réconfortante. De plus, mes courges avaient exactement l'air de ce qu'elles sont: des légumes très bio. Petites, un peu ternes, elles montraient par leur aspect qu'aucun engrais ni pesticide ne les avaient boostées. Alors, en bonne écolo, j'ai collecté les graines, en espérant renouveler la récolte l'an prochain!
Des semis pour le jardin de la maison d'hôtes
Développement durable oblige, j'emprunte les ouvrages dans les médiathèques du réseau CASA (Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis) aux quelles, Opio, Roquefort les Pins et bientôt St Paul de Vence, la Colle sur Loup et Tourettes sur Loup seront rattachées. Des endroits conviviaux, clairs et peu fréquentés encore, facile d'accès, et surtout, proches. Plus besoin de faire des kilomètres en voiture pour se procurer des ouvrages. Je salue au passage les acteurs de ce projet.
Dans cet ouvrage intitulé "SEMIS", j'espérais trouver des recettes inédites pour collecter mes graines, m'en procurer hors des circuits commerciaux, générateurs de pollutions de toutes sortes, de l'encre d'impression des pochettes aux transports vers les jardineries...J'en suis pour mes frais! A chaque page, l'auteur insiste lourdement sur la nécessité impérieuse d'acheter ses graines dans le commerce, de ne surtout pas les "fabriquer" soi-même, de ne pas en échanger avec ses voisins, et s'il s'agit d'hybrides F1 (paraît-il le top du top), de l'interdiction formelle de les reproduire soi-même, ceci étant un crime de lèse-majesté qui entraînerait les horticulteurs dans la tombe. On s'attend à voir le logo d'un producteur quelconque au bas de page, mais il n'est pas allé jusque là.
En fait, cela ne me dérange pas tant que ça. Les photos d'illustrations ne présentent que des fleurs que je déteste: oeillets d'inde, bouquets "tout faits", reines-marguerites, pétunias...bref, ce que je considère comme le summum du mauvais goût en matière de fleurs. Je retourne donc à mes "Rustica". ça c'est une valeur sûre. Pffft!
Dans cet ouvrage intitulé "SEMIS", j'espérais trouver des recettes inédites pour collecter mes graines, m'en procurer hors des circuits commerciaux, générateurs de pollutions de toutes sortes, de l'encre d'impression des pochettes aux transports vers les jardineries...J'en suis pour mes frais! A chaque page, l'auteur insiste lourdement sur la nécessité impérieuse d'acheter ses graines dans le commerce, de ne surtout pas les "fabriquer" soi-même, de ne pas en échanger avec ses voisins, et s'il s'agit d'hybrides F1 (paraît-il le top du top), de l'interdiction formelle de les reproduire soi-même, ceci étant un crime de lèse-majesté qui entraînerait les horticulteurs dans la tombe. On s'attend à voir le logo d'un producteur quelconque au bas de page, mais il n'est pas allé jusque là.
En fait, cela ne me dérange pas tant que ça. Les photos d'illustrations ne présentent que des fleurs que je déteste: oeillets d'inde, bouquets "tout faits", reines-marguerites, pétunias...bref, ce que je considère comme le summum du mauvais goût en matière de fleurs. Je retourne donc à mes "Rustica". ça c'est une valeur sûre. Pffft!
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