Récemment, lors de sa mise à jour de tarifs, j'ai fait remarquer à mon ami Pascal UNE NUIT A VERSAILLES, qu'il utilisait le terme "Bio" de nombreuses fois, et que l'emploi de la majuscule frisait la dévotion. Il en a convenu...avec le sourire!
Dans le même temps, ma belle-mère est venue passer quelques jours à la maison, et a parsemé frigo et placards de tisanes BIO, yaourts BIO, crème de soja BIO...de quoi nous rappeler à chaque détour de tiroir, de soigner notre conscience planéto-citoyenne.
Développement Durable, Ecologie, Décroissance et tutti quanti surgissent ça et là dans les conversations, et chaque fois, c'est un vrai bonheur de constater combien chacun achète sa bonne conscience citoyenne quand ça l'arrange.
Ici, à l'Ile Blanche, nous essayons d'être pragmatiques, et de faire parler le bon sens, parfois paysan, en toute honnêteté. Par exemple, pas de coton "bio" pour le linge, ce dernier facturerait à la planète un surcoût d'eau qui lui est plus préjudiciable que les pesticides employés pour son concurrent moins aquavore.
Et puis, le Développement Durable, c'est bien pratique pour expliquer pourquoi les draps et les housses de couettes ne portent pas les plis impeccables du pressing. C'est parce qu'ils sont lavés sur place, et séchés au vent et au soleil de Provence. Pensez donc à l'empreinte écologique qu'ils laisseraient si il fallait les emmener en voiture au pressing (même écolo, même le plus proche), puis l'énergie électrique dépensée pour le repassage, l'eau déminéralisée des presses à vapeur, puis à nouveau le carburant pour les ramener à la maison, sans parler du risque de pv pour stationnement illicite...On a constaté qu'on dormait aussi bien dans des draps qui sentaient le jardin et le soleil! En revanche, pour le confort, les taies d'oreiller et les serviettes de table sont lissées au fer. Une petite entorse que la nature nous pardonnera...
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